Le Robert-le-diable
Polygonia c-album (Linnaeus, 1758)
LC Europe
LC France métropolitaine
LC Alsace
LC Aquitaine
LC Auvergne
LC Bourgogne
LC Bretagne
LC Corse
LC Franche-Comté
LC Haute-Normandie
LC Ile-de-France
LC Nord-Pas-de-Calais
LC Occitanie
LC Pays de la Loire
LC Picardie
LC Poitou-Charentes
LC Provence-Alpes-Côte d’Azur
LC Rhône-Alpes
(MAJ le 25/08/22)
Mâle ♂ : de 22 à 24 mm
Femelle ♀ : de 25 à 26 mm
Chenille : 35 mm au maximum.
Ce papillon fréquente haies buissonnantes, les clairières, les parcs et jardins.
La chenille va se nourrir sur de l’ortie dioïque (Urtica dioica), de l’houblon (Humulus lupulus), de l’orme champêtre (Ulmus minor), du noisetier (Corylus avellana), du saules (Salix sp), du framboisier (Rubus idaeus) mais aussi du groseilliers (Ribes uva-crispa, Ribes alpinum).
L’adulte va quant à lui fréquenter les fleurs de saules mais aussi comme les adultes hivernants d’autres espèces, les fruits très mûrs tombés au sol.
Cette espèce est présente dans toute l’Eurasie (jusqu’au japon) et en Afrique du Nord.
Jusqu’à 2 200 m d’altitude.
Adulte visible de février à novembre.
Il y a deux générations par an et ce sont les adultes qui vont hiverner.
La femelle dépose les œufs isolément sur la plante hôte (l’ortie principalement).
Après l’éclosion, une partie des chenilles va se développer rapidement entre mai-juin (forme hutchinsoni) et l’autre partie va se développer plus lentement entre juillet-août et va hiverner au stade d’adulte.
Le verso de la massue antennaire serait jaune chez la femelle ♀ et plus foncé à noir chez le mâle ♂. Distinction difficile.
